vendredi 18 mai 2007

LE FOND DE L'AIR EST FRAIS

Aujourd'hui, dans La libre, c'est Didier Reynders qui passe au bulletin pour l'examen final des ministres... Et c'est Hendrik Bogaert, député, spécialiste Finances et Budget du CD&V, qui joue le rôle de prof à la cote sévère. Pourtant, au début de ses commentaires, Hendrik est positif: "Didier est un homme charmant, avec un sens de l'humour particulier que j'ai appris à apprécier avec les années, mais le bilan de ses huit années aux Finances est franchement négatif". Voilà, les gentillesses n'ont même pas duré le temps de la phrase de début. Qu'est ce que reproche le CD&V au ministre MR. Notamment ceci: "Si on prend la pression fiscale et parafiscale globale, elle n'a en réalité diminué que de 0,2% depuis 1999. A cette allure-là, il faudra plus d'un siècle pour arriver au 5% qu'il a promis!". Cruel. On sait que la diminution de la pression fiscale est un des dadas de Didier Reynders. Et La Libre que pense-t-elle de Reynders? Ses qualités? Brillant, drôle, humain. Ses défauts? Sûr de lui (trop?), condescendant sans oublier ce côté "et moi, et moi, et moi". Reynders, Dutronc de la politique? Pourquoi pas. C'est vrai que dans le répertoire de Dutronc, il y a une chanson qui s'intitule "Les rois de la réforme".

Aucun commentaire: