PUNCHING-BALL
André Flahaut au centre de la polémique suscitée par la remise d'un titre de docteur honoris causa par l'école royale militaire à Joseph Kabila. Le ministre de la défense se confie au Soir : "Avec Guy mardi, on a trouvé un compromis afin d'empêcher l'opposition en Flandres d'exploiter les choses. Elle s'y apprêtait, ça, je pouvais le comprendre. On en a discuté calmement avec Guy, avec d'autres dossiers, et on a cherché une porte de sortie. il ne s'agit aucunement d'une capitulation. Ils ne contestent pas mon initiative sur le fond, vous savez. Non, le noeud, c'est la bagarre politique avec le CD&V/N-VA. Pour le reste, était-ce une initiative intempestive? Mais quoi, nous devrions tous rester amorphes? Nous laisser dicter l'agenda par monsieur De Crem (chef de groupe CD&V à la chambre)? Où vit-on?". David Coppi a aussi reccueilli l'avis de l'entourage du 16 rue de la Loi: "André Flahaut est compétent à la défense, c'est reconnu, il a fait des réformes attendues depuis longtemps, concrètes, mais il fait des bourdes, et puis il veut se montrer... Et surtout, qu'est ce qu'il est détesté en Flandres".
D'où la question en titre: "André Flahaut, un maillon faible ou un punching-ball?".
"Punching-ball", un mot apprécié par le Soir de ce lundi, Colette Braeckman le reprenant également dans son édito intitulé "Le punching ball des querelles belgo-belges", le punching ball n'étant plus André Flahaut mais le... Congo. Un congo terrain de disputes noires-jaunes-rouges où s'exposent des contradictions purement belges aiguisées à la veille des élections. Le Congo, pomme de discorde pour les élections du 10 juin?
jeudi 1 mars 2007
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